L'amour ne s'explique pas. On ne choisit pas de tomber amoureux ; un coup de foudre peut arriver nimporte quand, avec nimporte qui, de nimporte quel sexe. Alors que ce soit le même que le sien, ça change quoi ? Juger ou rejeter une personne qui est gay ou bi est tout simplement injuste, chacun est libre d'aimer qui il veut, peut importe s'il est du même sexe ou du sexe opposé. Depuis tout à l'heure j'me balade de blog en blog, et je rie de plus en plus. Là une fille dit "Je suis bisexuelle depuis peu." HAHA mais faut aussi savoir qu'être bi ou gay n'est pas une mode, on décide pas d'être gay ou bi, on ne le devient pas, mais on nait comme ça. Seulement on peut s'en rendre compte bien plus tard. Mais il y a toujours ces gens qui s'affichent comme étant bi juste parce qu'ils ont embrassé quelqu'un du même sexe qu'eux, ou tout simplement pour le plaisir de faire comme les autres. Complètement absurde. Je vois pas l'intêret de vouloir devenir bi ou gay...Ou de faire comme si on l'était..
Bref, c'est souvent dans ce genre de situations qu'on reconnait les vrais amis...Il y en a qui vous laisseront tomber car ils ne vous trouveront "pas normal", et il y en a qui resteront près de vous pour vous soutenir et qui respecteront vos choix. Après si c'est la famille qui l'accepte pas...c'est plus difficile. Moi je sais déjà que mes parents accepteraient pas, ou auraient du mal si j'étais bi, je les comprends pas...Mais bon chacun son opinion, seulement si vous être contre, respectez les au moins. Soyez intelligents ; n'allez pas les juger et les insulter.
Occupez vous de votre vie, et laissez les autres vivre la leur tranquillement.
"Je me souviendrai toute ma vie de cette fin d'après-midi du printemps 1976, dans la salle d'étude. J'étais en secondaire III. Mon bureau était au fond de la salle. Il n'y avait presque plus personne. Il y avait cependant, un animateur employé chez vous, un autre professeur dont j'ai oublié le nom et quelques autres élèves. Par la porte arrière sont survenus trois gars qui m'ont sauté dessus, bousculé, frappé à coups de poing. Une fois par terre, ils m'ont rachevé à coup de pied. PERSONNE N'EST INTERVENU. Je me suis ramassé tout seul. J'avais peine à respirer. Je n'arrivais même plus à pleurer. Devant l'immobilisme de tout le monde j'ai compris et pensé que je le méritais. Mes parents ont connu cette histoire quand j'avais 31 ans. Ça m'a pris toutes ces années pour arriver à le leur dire. J'ai compris que la violence n'aurait jamais de fin et que, la prochaine fois, je ne survivrais peut-être pas et à quoi bon de toute façon ? Savez-vous le nombre de fois où je me suis sauvé à la fin des classes par la porte arrière du collège, en courant, pour ne pas me faire ramasser? J'ai vécu la guerre chez vous dans la crainte des bombardements."
Extrait d'une lettre écrite par un homme homosexuel, dédiée à son collège.